Le tambour parleur représente pour l’Afrique
d’hier, ce qu’est le téléphone pour nous aujourd’hui, avec en sus un caractère sacré.
TAMBOURS AKAN - GHANA |
En effet, outre sa fonction
communicationnelle le tambour parleur était objet de vénération et considéré
comme instrument divin, le ‘‘verbe’’ par lequel toute pensée était émise.
Cependant dans un contexte
moderne, avec l’avènement de tous les moyens de communication sophistiqués que
nous possédons, quelle place occupe le tambour parleur ? Pourrait-il
subsister ? Si oui, de quelle manière ?
Nous
pouvons déjà pousser la réflexion.
Pour ma part, l’usage des
instruments parleurs peuvent être pérennisé et l’héritage culturel contenu légué
aux générations futures.
OLIFANT SENOUFO EN BRONZE |
Mes
propositions
Il nous faut :
ü Penser
et revoir le système éducatif, en portant un intérêt particulier à notre culture
et notre histoire
ü Conserver
la mémoire des outils communication traditionnelle: instruments, codes, messages,
philosophie, symbolisme, etc.
ü Apprendre
les codes et le décryptage du message tambouriné dans les écoles et établir la
drummologie comme discipline scolaire
ü Informatiser
les codes et messages tambourinés, comme cela s’est fait avec l’écriture
braille, ou clavier sonique pour les personnes ne sachant pas lire
ü Associer
drummologie et TIC, pour qu’elle soit en phase avec l’époque
ü Enrichir
et actualiser l’alphabet tambouriné
Enfin il faut une réelle
implication politique, pour la préservation de ce type de communication
ancestrale, mais aussi pour la réappropriation de la culture africaine.
Voici ma noble contribution.
Et vous quelles solutions préconisez-vous ?, Partagez les nous.
"Il est dit quelque part,
au commencement était la parole, la parole était Dieu. Chez les Akans au
commencement était la parole (divine), et l’Attougblan est son véhicule"